Danses Rwandaises

Dans la culture rwandaise, la musique et la danse sont omniprésentes. Ils ont longtemps servi dans la transmission des connaissances et de l’histoire.

L’histoire ancienne du Rwanda est de tradition orale, le chant en a été l’un des principaux médiums de transmission au même titre que les poèmes des guerriers. On observe plusieurs expressions chorégraphiques présentes au Rwanda, qui trouvent leur origine dans les différentes couches sociales et régions que connaissait la société rwandaise.

Aperçu des principales catégories de danse rwandaises

La musique et la danse vont de pair et elles sont omniprésentes dans la société rwandaise, précisément dans Igitaramo (réunion familiale du soir) ponctuée par les chants et la danse. Les danses accompagnent également plusieurs cérémonies traditionnelles de manifestation de joie tel que les naissances, mariages, fête des moissons etc.

Umudiho

Style de danse dont les pieds frappent le sol avec une certaine force dans une répétition opiniâtre qui évoque l’aspect répétitif des travaux des champs. Cette forme danse connait différentes variations (ou nuance) selon les diverses régions du Rwanda. Par exemple dans la région nordique du Rwanda, cette forme de danse fait intervenir la force physique ainsi que l’endurance de ses danseurs et danseuses. Dans d’autres régions du pays, cette danse est également dynamique et synchronisée. Umudiho peut être dansée en couple mixte où elle incarne un acte d’échange et de communion.

Umushagiriro

Contrairement à Umudiho, Umushagiriro est un style de danse qui se caractérise par la lenteur, où les filles dansent en balançant élégamment le tronc et les bras tout en se déplaçant lentement. On mise beaucoup sur l’élégance et des mouvements très minutieux plutôt que sur la force physique. La synchronisation des pas de danse sur la musique est scrupuleusement recherchée

Umuhamirizo

Dansé par les hommes arborant lances et boucliers, portant une crinière blonde. C’est une danse des guerriers pour la démonstration de la bravoure et la narration des hauts faits du champ de bataille. Cette danse comprend quatre parties soigneusement rodées dont les noms font référence aux vocabulaires bovins. Les danseurs Intore exécutent des pantomimes guerrières organisées sur plusieurs lignes comme sur le champ de bataille. La danse est soutenue par les chants et poèmes épiques exaltant les valeurs guerrières. Cette danse requiert de la dextérité et de l’endurance. La technique exige plusieurs années d’apprentissage.